1. |
A l'évidence
03:37
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1. A l’évidence
A l'évidence la fortune
Ce n’est plus ce que l’on laisse
Dans l'existence des dunes
Le vent souffle ses promesses
Mais comment tenir la distance
Entre les hommes et la lune
Avec si peu de constance
Dans les causeries communes.
A l'évidence la justice
Ce n'est plus qu'un jeu d'adresse
Où se condensent les indices
De vies privées de tendresse
Mais comment faire la différence
Entre tous les précipices
Sans tomber dans l'indifférence
D'un monde épris d'artifices.
A l'évidence la douceur
Ce n'est plus dans l'air du temps
Où l'innocence et la candeur
Se cherchent encore des parents
Mais comment parler de la France
Sans mentir à nos enfants
Quand le futur est en partance
Et qu'il a pris son élan.
A l'évidence la nature
Ce n'est plus que le printemps
Quand la cadence perdure
À ne penser que l'instant
Mais comment prendre la défense
De tant d'oiseaux vacillants
Dans un tourbillon d'imprudence
A la merci du néant
Indocile
Entre dans la danse
A vélo il se lance
Sur un fil
Le super héros
En silence
Et puis tout recommence...
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2. |
Doux venant
02:47
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2. Doux venant
Balançons ce qu’il nous reste
Tout au fond de la benne dénommée tout venant
Libérons nous de ce lest
Dévidons les aubaines
Et partons maintenant
Mettons nous a l'abris
Confis à la déchet’
Reconcevons la vie
D'eau fraîche et d'amourette
Dévalons sur un carton
La colline en ferraille
Et trouver le refuge
Sous un vieux drap de Cotton
Affalés sur la paille
En écoutant le déluge
Mettons nous a l'abris
Confis à la déchet’
Reconcevons la vie
D'eau fraîche et d'amourette
Allumons les allumettes
Illuminons la scène et le soir doux venant
Allongés sur les palettes
Nos deux vies sauves et saines
Mettons nous a l'abris
Confis à la déchet’
Reconcevons la vie
D'eau fraîche et d'amourette
Quand le vent se lève
Et que dans nos rêves
La vie d'avant mêle
Le sang et le sel
Le temps des cerises
Le bruit des valises
Emmêlons nous de plastique
Des habits de fortune
Pour aller danser au bal
Un orchestre symphonique
Joue sous le clair de lune
Un air de carnaval
Mettons nous a l'abris
Confis à la déchet’
Reconcevons la vie
D'eau fraîche et d'amourette
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3. |
On est quitte
02:49
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3. On est quitte
Quand je pense
Quand je pense
Quand je pense à
Toi et moi
Toi et moi
Toi et moi
C'est nous
Cet immense
Cet immense
Cet immense A
Mour pour toi
Mour pour toi
Mour pour toi
C'est fou
On s'aime
On s'colle
On s'stick
On se quitte
On sème
On récolte
L'amour
On est quitte
Quand tu passes
Quand tu passes
Quand tu passes à
Coté de coté de coté de
Mon cou
Tu m'enlaces tu m'enlaces
Tu me laisses là
De nous deux
Que reste-t-il
Tout à coup
Refrain
Quand tu danses
Quand tu danses
Quand tu danses la
Java la java la java
Je l'avoue
Non jamais
Non jamais
Non jamais j'a
Rive à bout
Rive à bout
Rive à bout
De vous
Refrain.
Quand t'es las
Quand t'es las
Tu me dis va
T'en fais pas
T'en fais pas
T'en fais pas
Pour nous
Mais hélas
Mais hélas
Mais hélas car
Je n'ai pas noté
Le prochain
Rendez-vous
Refrain
Faisons nos jeux
Rien de va plus
A perdre la raison
Se dire adieu
Bien entendu
Jusqu'à la floraison
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4. |
La mer morte
04:09
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4. La mer morte
J’enlèverai tous mes habits
Et me recouvrirai de boue
L’âme inerte
Dans mon apparat de momie
Où l'on me prendra pour un fou
À ma perte
Sous ma peau craquelée se lient
Les fissures misent bout à bout
Entrouvertes
Entre le calme et la folie
J’attends que le vent chaud et doux
Me déserte
Qu’elle m emporte
La belle au fond d’elle
Je tombe la mue dans la mer morte
Me baigne nu couvert de sel
Elle me fera cuire dans son bain
Sous le ciel enrayé de braises
Bouche ouverte
Se régalera du festin
Une douceur à la fournaise
Toute offerte
A la surface de sa main
Posée sur un filet de glaise
Recouverte
A boire toute l'eau du Jourdain
Sans que jamais rien ne l'apaise
En alerte
Qu’elle m emporte
La belle au fond d’elle
Je tombe la mue dans la mer morte
Me baigne nu couvert de sel
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5. |
Tous les hivers
03:36
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5. Tous les hivers
Tu te demandes encore
Tu espères
Tu attends que le sort
Te libère
Pour un pas de travers
Tu es mort
Tu as préféré taire
Tes remords
Lassé de dériver
Tu délaisses
Loin de ta vie rêvée
Tes promesses
Alors que ta vue baisse
Tu le sais
Le temps n'a pas d'adresse
À laisser
Au secours tu as manqué de folie douce
Sourd et appliqué dans les secousses
Lourd tu as pesé tous les hivers
Cours apprivoiser le cerbère
Tu as touché du doigt
Les nuages
Donné ce que tu dois
Sans outrage
Perdu comme un otage
Dans les bois
Tu n'as plus de visage
Ni de voix
Tout a commencé là
Dans la rue
Couché sans matelas
Tu as vu
La belle disparue
La diva
Tu ne la verra plus
Où tu vas
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6. |
Déjà vu
03:11
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7. Déjà vu
Un air de déjà vu
Sonne à ma porte
Un tour de magie noire
Inaperçu que me rapporte ma mémoire
Un air de déjà vu
Qui me fait face
Tout un imaginaire
Un jour vécu laissant sa trace familière
Un air de déjà vu
Entre et me touche
Souvenir d’un augure
Inattendu entre ta bouche et ma figure
Un air de déjà vu
Que je respire
Un parfum de tourment
D’un temps perdu qui soudain transpire le présent
Un air de déjà vu
Bloque mon cœur
Etourdit sous l’emprise
De la sigue ainsi la peur me paralyse
Quand le passé se présente
Attirante odyssée
Les sirènes s’alarment
Dans nos larmes et nos veines
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7. |
La vie rêvée
03:44
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6. La vie rêvée
Oublie le vent capitaine
Entends le chant des sirènes
Envoyons leur la nouvelle
Retardons l'échappée belle
Oublie les contrées lointaines
Nous avons quinze ans à peine
Laissons couler les chandelles
Qui nous font plier les ailes
Dans l'instant
Recommençons
A vivre
Autrement
En laissant
Dériver
L'horizon
Se laver
Du poison
Des absents
La raison est sauvée
En embrassant
La vie rêvée
Dévoilons nos habitudes
Les oiseaux gagnent le sud
Doux foyer douce parcelle
Parsemée de rituels
Habillons nos solitudes
D'écritures et de préludes
Les reflets nous ensorcellent
D'une onde immature et frêle
Refrain
Ne pleure pas l'eau des fontaines
La vie ne vaut l'âme en peine
Aimons nos chambres d'hôtel
Autant s'enivrer d'appels
Les minutes se dénudent
Se fondent en désuétude
La couleur du temps recèle
Un trésor originel
Refrain
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8. |
Des promesses
03:41
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8. Des promesses
Le ciel vu de ma fenêtre
Pâle et nu daigne paraître
Envouté par le soleil
J'ai relu
Toutes tes lettres
Tu n'as plus de mots à mettre
À l'orée de mon oreille
Des promesses
D'un autre âge
Comme un nuage
En détresse
Un doux présage
J'ai reçu
Tous tes messages
Inconnue à cette adresse
Le ciel vu de ma fenêtre
Toile tendue
Que je pénètre
Se déchire dans mon sommeil
Revenus sans se connaître
Aurais-tu pu me promettre
Le désir à ton réveil
Aussi loin que je me souvienne
Apparaissent
Les histoires d'amour diluviennes
De jeunesse
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9. |
La magie
03:50
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10. La magie
La la li la la la
Me voici devers toi
Lisant dans mes pensées
La la li la la la
Je t'écoute sans voix
Me dire ses années
Si tu lèves le rideau
Je dirais numéro
Et rien à dévoiler
Fantômes fantômes
Muse filigrane
Tu fais le vrai le faux
L'amour diaphane
La la li la la la
Dame de cœur rimera
La fin de mon secret
La la li la la la
Et tu comptes 1 2 3
Pour me voir à tes pieds
Et je remets mon chapeau
Présente le numéro
De la femme aux sept épées
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10. |
Insomnie
03:03
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11. Insomnie
Insomnie
Oui quand tu t’éprends
De mes nuits et de mon cadran
Oh nan
Mes manies
Me mènent au-devant
De petits plats
Suivis de grands
Insomnie
Même quand je me rends
Tout poli le verbe galant
Oh nan
Tu sévies fort au demeurant
Maladies
Mêlent mal aux dents
As-tu pris mon appel de nuit
Pourrais-tu animer ma belle endormie
Insomnie
Oui je serai franche
Tu m'ennuies tu me fous à cran
Oh nan
Ensevelie par mon écran
Qui me lie à toi tout le temps
Insomnie
Suis-je un prince charmant
M'as-tu pris pour ton soupirant
Oh nan
A minuit entre doucement
Sans un bruit à pas de géant
As-tu pris mon appel de nuit
Pourrais-tu animer mon bel endormi
Insomnie
Quand ma vie d'avant
Endormie vole dans le vent
Oh nan
Mes amis mes médicaments
Avili comme un vieil amant
As-tu pris mon appel de nuit
Pourrais-tu animer mon bel endormi
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11. |
La nuit
04:06
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12. La nuit
La nuit je plonge et sans refuge
Dans mes pensées les plus étranges
Que frappe au carreau le déluge
Plus rien ne me dérange
La nuit j'ai parfois le vertige
À m' envoler dans les étages
Il suffit que le temps se fige
Pour traverser les âges
La nuit les vagues qui s’allongent
Portent les voix des équipages
Des voiliers venus de mes songes
Secourus d'un naufrage
La nuit je rencontre des louves
Et nous courons les rues de Rome
Toutes les colères que j'éprouve
Dans un souffle s’endorment
La nuit je me nourrit de sève
Et je me recouvre de terre
Je cri pour que le vent se lève
Demande à la poussière
La nuit je repousse le jour
Arrosant de coups le soleil
Sans lancer de compte à rebours
Ses rayons me réveillent
Joue mon cœur joue
La samba
Mon cœur bat
Me secoue
De l'éclat
Du velours
De sa voix
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12. |
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13. Ce soir c’est moi qui joue pour toi
Je ne sais que danser
Au bord de la piste
Faire le tour des coulisses
Frôler la lumière
Je ne connais rien de la vie d’artiste
Souvenir d'un été
Brulé d'océan
Chercher dans les ruelles
Trouver la manière
D'aborder les gens pour un tour de chant
Ce soir c'est moi qui joue pour toi
Dans mon cahier j'écris
Des mots des chansons
Que je cache sous les feuilles et la poussière
Je continuerai de toute façon
Je m'accroche à l'idée
D'une œuvre inutile
Attraper dans les airs les amours d'hier
Vouloir éveiller les cœurs immobiles
Ce soir c'est moi qui joue pour toi
Et quand à la reconnaissance
Si de ma bouche à ton oreille
Je te découvre sans défense
Alors mon antre serait comble
Je passerai prendre ma paye
Et trouverais ma place à l'ombre
Ce soir c'est moi qui joue pour toi
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gil horvath Saint Brieuc, France
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